Bévues de Presse

Amiens: "Le Fakir" & "Le Courrier picard"

 Essai pour un vrai débat sur le maljournalisme

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[1] Tract du syndicat SNJ-CGT du Courrier picard, daté du 4 juillet 2002.

[2] Entretien qui s'est déroulé à l'arrivée d'Arnauld Dingreville, en septembre 2000. Avec un tel programme, qu'on ne s'étonne pas si c'est à Amiens, ville la plus « intellectuelle » du département - forte présence d'étudiants, d'enseignants, etc - que les ventes chutent le plus vertigineusement. Soit dit aussi en passant, Fakir se veut un journal « local », tout en pensant qu' « une autre proximité est possible ».

[3] Alain Accardo, Journalistes au quotidien, éditions Le Mascaret, p 30. Dans le même ordre d'idée, cette remarque de Noam Chomsky : « Un jour, un étudiant américain l'interroge : 'J'aimerais savoir comment au juste l'élite contrôle les médias ?' Il réplique : 'Comment contrôle-t-elle General Motors [un constructeur automobile] ? La question ne se pose pas. Ca lui appartient.' » (Cité par Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde, p 32).

[4] Tract du SNJ (syndicat différent du SNJ-CGT), daté du 29 juin 2002.

[5] Idem.

[6] Tract du syndicat SNJ-CGT, daté du 4 juillet 2002.

[7] Cette désormais compagne n'étant, à l'époque, officiellement, que la « secrétaire » du directeur, le journaliste avec entouré cette fonction de guillemets et de sous-entendus.

[8] « La hiérarchie, souvent sans grand rapport avec celle des compétences, joue un rôle déterminant dans la maîtrise de l'information. La clef du rapport entre le pouvoir local et le journal passe par le choix du chef d'agence », note Philippe Descamps dans "Misère du journalisme de province", Le Monde diplomatique, novembre 1996.

[9] Qu'importe ici son nom, décrire le profil du candidat idéal suffit. On a déjà assez d'ennuis comme ça, inutile de se farcir un procès avec un has been qui n'a jamais « été ».

[10] Président du Conseil Général de l'Oise et longtemps président du RPR, « Jef » remplissait, entre autres, ses chariots de courses personnels aux frais de son Département. Un syndicaliste enrage : « Le Parisien est censé être à droite, c'est pourtant lui qui a tout sorti dans l'Oise. Ils nous ont donné des leçons… mais à voir comment on traite Mézin, Baur ou Gest, on ne les a pas retenues ! »

[11] Dix licenciements étaient prévus, chiffre revu à la baisse suite à un mouvement social. Cette chute des effectifs se traduit, fatalement, par une nouvelle dégradation du contenu - si c'est encore possible : moins de rédacteurs sont contraints de « remplir » autant de pages, ce qui garantit un recours toujours plus massifs aux communiqués de presse des institutions.

[12] Tract du syndicat SNJ-CGT, daté du 4 juillet 2002.

 

 

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